La canopée : ce monde à part en équilibre entre Terre et ciel. Trait d’union tropical et végétal entre cime des arbres et sous-bois. Accessible aux hommes depuis 50 ans à peine, ce paradis floral est le plus vivant du globe, sommet de la biodiversité. Alimentée par les rayons du soleil, elle rassemble mammifères variés, oiseaux multicolores, papillons virevoltants et reptiles. Nourris par la surabondance de fruits et de feuilles, ils contribuent à cet écosystème. Comprenez en quelques lignes l’intelligence de la vie. Comment la canopée au Costa Rica lutte contre le réchauffement climatique ? Quelles faune et flore y résident ? Et non, les ponts suspendus de Monteverde n’ont pas le monopole de la visite. Nous oui, en revanche. Au moins, sur ce blog. Alors ensemble, partons à la découverte du monde mystérieux de la forêt de nuages.
La canopée au Costa Rica – Un écosystème intelligent
L’étymologie du mot canopée (canopy in english, please) renvoie aux notions de couvercle et de voile. Étage supérieur de la forêt tropicale humide, unique point de contact avec l’atmosphère. C’est seulement depuis 50 ans que les hommes détiennent les moyens techniques d’y accéder pour l’étudier. Les scientifiques estiment qu’elle accueille 70 à 90 % de la vie de la forêt. Les animaux y trouvent refuge et nourriture. C’est de leur interaction avec les espèces florales que naît cette immense richesse.
Effet rafraîchissant bénéfique contre le réchauffement climatique
Canopée, une ombrelle de la forêt pouvant monter jusqu’à 40 mètres. Constituée de branches et de feuilles, la strate supérieure sert de couvercle au reste de la flore. Si la canopée reçoit 100 % des rayons du soleil, elle les filtre jusqu’à ce que le sol n’en perçoive plus que 0,5 %. Pourquoi ? Car elle :
- protège les racines des plantes et petits arbres des UV et de la chaleur ;
- régule l’humidité en captant 30 % des précipitations ;
- permet la pousse des plantes de couverture du sous-bois.
L’effet refroidissant de la couronne des arbres permet une meilleure adaptation de la flore au réchauffement climatique. Des études menées par un consortium européen, constitué de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt et du CNRS, démontrent la « capacité de la canopée à moduler la dynamique temporelle des conditions microclimatiques ».
Canopée et puits de carbone
Dans sa lutte pour le climat, la canopée joue un autre rôle essentiel. Véritable écotone, elle se transforme en réservoir, absorbe et séquestre le dioxyde de carbone. Elle le stocke provisoirement, d’où son surnom de puits de carbone. Comme les océans, elle capte le CO2 atmosphérique, gaz principal responsable des effets de serre. En cas d’incendies, de défoliations, de sécheresse ou d’épidémies, le bilan carbone peut passer momentanément dans la négative. La gestion durable et la préservation des forêts du Costa Rica ne seraient-elles pas un vrai outil pour atteindre la neutralité carbone ?
La faune de la canopée costaricaine
On estime que 25 % des animaux habitent les 45 premiers mètres en partant du sol et 75 % les 5 mètres supérieurs. Allons-nous vous les citer ? Impossible ! Quelque 300 000 espèces d’insectes, 10 000 papillons, 930 oiseaux, 230 mammifères, 220 reptiles règnent sur la canopée. Leur nombre donne plus le vertige que le plus haut sommet costaricain.
Singes hurleurs, singes araignées, singe-écureuils, et capucins cohabitent. Ocelot, tapir de Baird, Coati partagent la jungle avec les oiseaux. Le quetzal, bien sûr, mais aussi les colibris, dont les Arianes de Boccard (endémiques). Les aras et Guacamayas virevoltent de branche en branche. Quant à Mademoiselle grenouille multicolore, la rainette aux yeux rouges, elle côtoie ses copines dendrobates ou « poison-dart- frogs ». Ne vous y fiez pas, cette dernière se défend grâce à ses sécrétions toxiques. Et enfin, les insidieux reptiles se fondent dans le décor. Les colubridés, majoritairement non venimeux, rampent parmi les vipères de Schlegell. Rouge, verte et jaune, elle se colore en marron pour mieux se camoufler. Mais si vous entendez un très léger crissement derrière vous, peut-être est-ce un puma qui vient vous saluer.
Vous l’avez compris, la densité animale est extrême et c’est pour cela qu’on aime le Costa Rica. On se fait tout de même accompagner par un guide expérimenté pour en profiter en toute sérénité.
La flore du Costa Rica
Nous voilà à 1400 m d’altitude ! Entre rayons solaires et fraîcheur forestière, la condensation humidifie la végétation. Les nuages hydratent directement les plantes.
Mais, la canopée costaricaine accueille aussi des espèces typiques des forêts tropicales sèches, comme le Guanacaste. L’écosystème a su développer des espèces adaptées à une vraie saison sèche. Elles arborent une belle floraison.
Entre saison sèche et saison des pluies, la biotique du Guanacaste prolifère et donne naissance à plus de 10 000 espèces.
On dénombre 1 300 sortes d’arbres dont :
- le Ceibo qui peut atteindre 70 m de hauteur ;
- le Guanacaste, star locale à la frondaison parapluie ;
- et aussi le Corteza Amarilla, le figuier étrangleur, le bois de rose, le Jacaranda, le faux caroubier, l’eucalyptus, et autres plantes grimpantes.Quant aux fleurs, préfèrerez-vous les bromélias, poinsettia, asclépias, gingembres rouges, fougères ? 1 500 espèces se partagent l’appellation orchidée dont la fleur nationale : la Guaria morada.Près de 30 % du territoire costaricain est protégé. Choisir un guide chevronné contribue autant à une meilleure découverte des trésors locaux qu’à la préservation de la première ressource du pays. Costa Rica : le paradis vert des écotouristes.
Visiter la canopée – Comprendre l’équilibre fragile de la biodiversité
Les ponts suspendus
Les ponts suspendus, notamment à Monteverde, Santa Elena, ou autour du volcan Arenal permettent de visiter la canopée à hauteur d’yeux. Vous marchez à 60 mètres du sol et côtoyez la forêt tropicale humide. Tyroliennes et téléphériques vous transportent dans la jungle, comme de liane en liane. Mongabay, plateforme à but non lucratif, spécialiste de la préservation des terres sauvages et de la faune interroge : ces divertissements ne seraient-ils pas une manière d’attirer les touristes ? Sans autre point de vue ni explication, sans doute que si !
L’équilibre de l’écosystème
En effet, le vacancier amoureux et respectueux de la nature, l’écotouriste de cœur préfère découvrir la canopée dans son ensemble. Nos lodges de Playa Negra accueillent et préservent la végétation basse. Voilà pourquoi le spectacle commence dès votre terrasse. Tout est question d’équilibre et de densité. La survie des espèces (florales ou animales) suppose de considérer l’écosystème complet. Les animaux doivent pouvoir sauter de branche en branche pour se nourrir. La mauvaise qualité des feuilles peut empoisonner (les singes, par exemple).
La timidité des cimes
Nouvelle preuve de l’intelligence de la vie. Les sommets eux, gardent une distance respectable avec leurs voisins pour :
- éviter la contamination en cas d’infestation ;
- stopper la propagation d’insectes envahisseurs et nuisibles ;
- laisser le soleil atteindre les couches inférieures.
On nomme ce phénomène « la timidité des cimes ». Joli, non ?
Vous l’avez compris, la canopée au Costa Rica est un véritable monde à elle seule. Brave soldat luttant contre le réchauffement climatique, elle multiplie les espèces florales et abrite plus d’animaux que n’importe quel autre système. Une simple visite guidée serait un affront. Explorer la canopée, c’est aller à sa rencontre pour la comprendre. Et cela commence chez nous ! On y va ?
Je veux être acteur de la connaissance et de la préservation de la canopée, je contacte Youcome pour passer les plus belles vacances de ma vie.