La géographie du Costa Rica est à l’origine d’une multiplicité d’écosystèmes, allant de la mangrove et de la forêt pluviale côtière aux prairies subalpines. L’isthme centre américain a, en effet, servi de pont entre les espèces vivantes d’Amérique du Nord et celles d’Amérique du Sud, favorisant ainsi le mélange des espèces selon des logiques complexes de filtres définis par les conditions locales climatiques et orographiques.
Le Costa Rica, en dépit de son exiguïté, bénéficie d’une exceptionnelle biodiversité faunistique et floristique grâce à son appartenance à cet isthme centraméricain. Selon le rapport GEO (MINAE) : « le Costa Rica est un des 20 pays du monde qui compte une très grande diversité d’espèces exprimée en numéro total d’espèces par unité de ligne. En conséquence, il pourrait être le pays qui a la plus grande diversité d’espèces au monde, essentiellement grâce à sa position géographique entre l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud. »
Le Costa Rica abrite une avifaune exceptionnelle : plus de 200 espèces d’oiseaux migrateurs venus d’Alaska ou d’Australie y hivernent et près de 850 espèces ont été recensées sur sol. On dénombre environ 237 espèces de mammifères et 361 espèces de reptiles et d’amphibiens.
La biodiversité végétale est elle aussi très grande, puisque plus de 10 000 espèces de plantes vasculaires (plantes vertes à tissus conducteurs) ont été inventoriées, et de nouvelles sont découvertes chaque année. A elles seules, les orchidées comptent quelques 1300 espèces.
Malgré la conscience écologique précoce du gouvernement, il fut particulièrement difficile de faire appliquer les quelques réglementations portant sur l’environnement, en raison des pratiques culturales alors de rigueur dans le pays. L’apparition du Costa Rica sur la scène économique mondiale, dans la seconde moitié du 19ème siècle, s’est appuyée sur l’industrie locale du café puis sur la rapide croissance de l’industrie bananière.
Ainsi, la déforestation massive du pays a commencé avec le boom de l’agriculture. La part du territoire déboisé passe de 36 % en 1960 à 58 % en 1977 à 68 % en 1984 pour atteindre, en 2000, 89 % (Fournier, p 14). Encore aujourd’hui, nombre d’agriculteurs, d’éleveurs et d’habitants vivent de l’exploitation forestière. Alors que certains pratiquent la culture sur brûlis et le ramassage du bois destiné à la combustion, d’autres sont attirés par les avantages économiques qu’engendre l’exploitation forestière.
Ainsi, d’un côté, l’Etat favorisait la déforestation en permettant l’installation de paysans sur des terres recouvertes de forêt naturelle et de l’autre, il cherchait à conserver la vie sylvestre, ce qui s’est traduit, sur l’initiative des Etats-Unis, par la création d’aires protégées dès les années 1960, par la loi sur la Biodiversité de 1988 et par la création en 1989, du SINAC (Système National des Aires de Conservation) devenu depuis le Ministère de l’Environnement et de l’Energie.
Toutefois, face à la menace grandissante que représentait la déforestation, plus de 27 % du territoire ont été aménagé pour être protégé, dont 13 % dans le cadre du système de parcs nationaux, afin de sauvegarder les différents biotopes ainsi que la faune et la flore du pays. Jusque-là largement méconnu, le Costa Rica ne constitue pas encore une source d’intérêt, sauf pour les scientifiques. Il faudra attendre les années 1980 et singulièrement l’année 1985 pour que les regards se tournent vers ce petit pays d’Amérique centrale.
Créé en 1956, l’Institut Costaricien du Tourisme (ICT, en charge de la promotion et du développement touristique) grâce aux nombreux efforts de relations publiques et de promotion de la destination entrepris en Amérique du Nord, diffuse largement l’image du Costa Rica à l’extérieur. L’ICT récolte le fruit de son travail quand, au milieu des années 1980, la nature tropicale se positionne comme un paramètre déterminant dans le choix de nombreux visiteurs et qu’elle fait son apparition dans le champ du tourisme à travers l’écotourisme.
Ainsi, fort de son image politique stable, de la présence grandissante de citoyens nord-américains et de l’existence de vastes zones naturelles protégées, le Costa Rica possède tous les atouts pour se positionner sur le marché de l’écotouristime. Le Costa Rica se convertit sans peine au tourisme, profitant de l’engouement croissant au niveau mondial pour le tourisme.
Le Costa Rica dispose de près de 1300 km de côte.
La côte Caraïbe est caractérisée par ses plage de sable noir au nord de Limon, ce sont des plages très sauvages et naturelles où viennent pondre les tortues en masse. La Caraïbe Sud, quant à elle, est caractérisée par des petites plages de sable blanc et noir de type carte postale comparables à celles des Antilles.
Sur le versant Pacifique, les plages sont beaucoup plus étendues et propices à la baignade mais aussi à la pratique de sports nautiques tels que le surf, le snorkeling, la plongée, la voile, la pêche, etc.
Climat tropical sur la majeure partie du pays, en général c’est humide et chaud.
La température moyenne en journée est de 24°C à San José, 29°C sur la côte caraïbe et au nord du pays, 31-33°C sur la côte Pacifique. En altitude, la température chute vite : entre 2500 et 3000m, il fait de 5 à 15°C.
Il y a deux saisons distinctes au Costa Rica : la saison de pluies appelée localement « invierno » (hiver), humide de mai à novembre (pluies courtes mais plus importantes), la saison sèche, appellée « verano » (été), de décembre à avril (soleil et ciel dégagé). Cette distinction est surtout valable pour les parties littorales du pays. La vallée centrale est plus arrosée et exposée aux averses toute l’année.
Un voyage au Costa Rica est possible toute l’année car il pleut rarement la journée complète.
Chaque saison présente ses spécificités :
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